Introduction
La « libido land’s map » féminine tant attendue est enfin au rendez-vous en 2018. A partir d’une topologie, de toponymies et métaphores basées sur des éléments naturels, la consultation de sexologie va aider la femme à se repérer dans ses symptômes et les différents itinéraires de résolution. Elle sera ainsi en mesure d’affronter les obstacles tout en évitant les écueils.
Plusieurs situations sont identifiables : une génitalité douloureuse, des étapes transformatrices telles la grossesse, la baisse de désir, les émotions comme la rage et le dégoût, la peur de l’agressivité et du rejet, la frustration, les tentations de repli, la régression, l’abstinence… et toute incompréhension liée à la diversité des sexualités. L’usage de la carte sexuelle féminine donne aux consultantes la liberté de situer leurs plaintes, leurs demandes et la faculté de repérer pièges et menaces dont elles ne sont pas toujours conscientes au cours de leur vie sexuelle. En premier lieu, une perte de libido peut être vécue comme un traumatisme inexplicable, une trahison du corps, un signe de désamour…
On observe alors un espacement des rapports, un hypodésir, un repli. La patiente se dévalorise, s’alarme, redoute de perdre son éclat, son attrait, sa grâce, son sourire, le goût de plaire et de s’apprêter. C’est le moment de la solliciter afin qu’elle se positionne sur les sites de la « carte mère » relatifs à son trouble. Le ou la thérapeute sélectionne dans le jeu les petites cartes correspondant aux indications topographiques. Et lorsque, par exemple, le désinvestissement sexuel n’apparaît pas comme une source de souffrance hormis l’inquiétude pour la durabilité de la relation, le ou la thérapeute sort la carte : canyon de l’abandon. Les recommandations inscrites au dos des cartes lui sont lues et commentées. L’éclairage du « phare du sexologue » questionne la patiente afin de discerner quelle sera sa carte atout, comme celle du « delta de l’érotisation ». La théorisation s’appuie sur des données psychodynamiques.
Plusieurs situations sont identifiables : une génitalité douloureuse, des étapes transformatrices telles la grossesse, la baisse de désir, les émotions comme la rage et le dégoût, la peur de l’agressivité et du rejet, la frustration, les tentations de repli, la régression, l’abstinence… et toute incompréhension liée à la diversité des sexualités. L’usage de la carte sexuelle féminine donne aux consultantes la liberté de situer leurs plaintes, leurs demandes et la faculté de repérer pièges et menaces dont elles ne sont pas toujours conscientes au cours de leur vie sexuelle. En premier lieu, une perte de libido peut être vécue comme un traumatisme inexplicable, une trahison du corps, un signe de désamour…
On observe alors un espacement des rapports, un hypodésir, un repli. La patiente se dévalorise, s’alarme, redoute de perdre son éclat, son attrait, sa grâce, son sourire, le goût de plaire et de s’apprêter. C’est le moment de la solliciter afin qu’elle se positionne sur les sites de la « carte mère » relatifs à son trouble. Le ou la thérapeute sélectionne dans le jeu les petites cartes correspondant aux indications topographiques. Et lorsque, par exemple, le désinvestissement sexuel n’apparaît pas comme une source de souffrance hormis l’inquiétude pour la durabilité de la relation, le ou la thérapeute sort la carte : canyon de l’abandon. Les recommandations inscrites au dos des cartes lui sont lues et commentées. L’éclairage du « phare du sexologue » questionne la patiente afin de discerner quelle sera sa carte atout, comme celle du « delta de l’érotisation ». La théorisation s’appuie sur des données psychodynamiques.
Discussion et questions soulevées
Quels sont les outils disponibles en sexologie pour mieux comprendre les difficultés sexuelles des femmes ?
Quel est l’intérêt de topographier les différents domaines sexuels ?
Le symptôme sexuel est-il majoré par les angoisses et la représentation de soi et de sa sexualité dans la sphère amoureuse ?
Comment les sentiments bloquent-ils le libre cours de la sexualité ?
En quoi cette carte de la libido féminine aide-t-elle au diagnostic et à la prise en charge des troubles sexuels ?
Quel est l’intérêt de topographier les différents domaines sexuels ?
Le symptôme sexuel est-il majoré par les angoisses et la représentation de soi et de sa sexualité dans la sphère amoureuse ?
Comment les sentiments bloquent-ils le libre cours de la sexualité ?
En quoi cette carte de la libido féminine aide-t-elle au diagnostic et à la prise en charge des troubles sexuels ?
Historique de la carte sexuelle féminine dans la « libido land’s map »
La carte de la libido féminine complète et finalise la carte sexuelle de Tendre v/s masculine créée en 2015. Elle s’inspire de la carte de Tendre qui indiquait au XVIIe siècle les diverses étapes de la vie amoureuse.
A partir d’une représentation géographique, nous suivons le cours du fleuve « libido » de sa source jusqu’à l’océan. Un jeu entre les champs lexicaux de la géographie et de la sexologie facilite la figuration de « lieux/troubles » identifiables sur cette carte de la libido féminine. Nous avons déterminé quatre zones concernant plus spécifiquement les femmes : Douleurs - Maternité - Désir - Emotions. Cette géographie métaphorique a été revisitée plusieurs fois afin de la rendre explicite, sachant que la combinatoire sexo-sentimentale peut être minante ou explosive. Les aléas organiques, affectifs et addictifs étant repérables sur la carte. En amont se situe le « glacier de l’anaphrodisie » qui fige certaines femmes durant une longue période de leur vie génitale sans aucune expression ni manque de désir. D’autres femmes ont besoin d’une connexion avec le désir du ou de la partenaire pour s’engager dans le fleuve de la libido.
A partir d’une représentation géographique, nous suivons le cours du fleuve « libido » de sa source jusqu’à l’océan. Un jeu entre les champs lexicaux de la géographie et de la sexologie facilite la figuration de « lieux/troubles » identifiables sur cette carte de la libido féminine. Nous avons déterminé quatre zones concernant plus spécifiquement les femmes : Douleurs - Maternité - Désir - Emotions. Cette géographie métaphorique a été revisitée plusieurs fois afin de la rendre explicite, sachant que la combinatoire sexo-sentimentale peut être minante ou explosive. Les aléas organiques, affectifs et addictifs étant repérables sur la carte. En amont se situe le « glacier de l’anaphrodisie » qui fige certaines femmes durant une longue période de leur vie génitale sans aucune expression ni manque de désir. D’autres femmes ont besoin d’une connexion avec le désir du ou de la partenaire pour s’engager dans le fleuve de la libido.
